Inclusion scolaire systématique

Mise à jour 29/01/24 : reportage du Républicain Lorrain + Retour sur la manif du 25/01 + Nouveaux témoignages en Moselle

Mise à jour 17/11/23 : Appel des 250 délégués réunis à Paris le 17/11 :

Tous en grève et en manifestation à Paris le jeudi 25 janvier 2024 !

Devant la dégradation des prises en charge des élèves à besoins particuliers et les nouvelles attaques contre les conditions de travail des personnels (enseignants et AESH), le SNUDI FO 57 a décidé, en septembre 2023, de lancer une enquête sur l’inclusion scolaire en Moselle.

Il s’agit pour nous, 1ère organisation syndicale de l’académie Nancy-Metz auprès des AESH et 2e syndicat de Moselle auprès des PE, d’apporter un éclairage sur la situation de l’inclusion scolaire sur la base de ce qui est réellement vécu en classe. Nul besoin d’être devin pour voir ce que chacun subit silencieusement chaque jour, mais il s’agit maintenant d’en donner l’écho et la visibilité la plus large possible, pour faire connaître les situations intenables pour les élèves et les agents, pour faire reconnaître les situations de souffrance et obtenir gain de cause sur nos revendications légitimes !

Le SNUDI FO revendique :

  • un statut et un vrai salaire pour les AESH
  • la fin de l’inclusion systématique et indifférenciée sans aide
  • le maintien des structures de l’enseignement spécialisé
  • la création de places nécessaires dans les établissements sociaux et médico-sociaux
  • le retrait de l’acte II de l’Ecole inclusive !

Résultats de notre enquête « inclusion »

Pourcentages calculés sur la base des résultats de l’enquête du SNUDI FO 57 auprès des agents Professeurs des Ecoles et AESH de Moselle entre Septembre et Octobre 2023.

Extraits des témoignages recueillis

Extrait 1

Un élève présente un comportement perturbateur et dangereux en classe. Il met divers objets en bouche (en les avalant parfois), grimpe sur les différents meubles, essaie d’escalader les armoires, se jette par terre. Il met également les autres élèves en danger, il renverse les chaises, jette les jeux, à travers la classe et parfois en direction des autres. Il nécessite une surveillance constante qu’il est impossible de mettre en place. Il empêche ses camarades de réaliser des activités en raison de ses comportements, il détruit également le travail réalisé par les élèves en atelier.
Aucune des méthodes mises en place pour tenter d’apaiser son comportement n’ont fonctionné jusqu’à présent. Il présente un réel danger pour lui mais aussi pour les autres élèves.

Extrait 2

Classe de 23 CM2 dont:
1 élève de niveau CP faible et travail individualisé (GEVASCO en cours suite à IP car parents refusaient. IMPOSSIBLE de faire autrement que d’individualiser)
1 élève de petit niveau ce1 avec travail individualisé (idem)
1 élève avec 4 ans d’AESH dont les parents n’ont pas renouvelé le gevasco (arrive d’une autre école)
1 élève autiste asperger qui aurait bien besoin d’un accompagnement humain (non demandé?)
1 élève avec TDA.
Je suis sollicitée EN PERMANENCE par l’un ou l’autre de ces élèves et peine à m’occuper correctement des autres, dont certains sont bien en difficulté.
Ce qui est sur le papier une classe « tranquille » de CM2 s’avère être un cp-ce1-cm2 avec 5 EBEP au moins…

Extrait 3

Actuellement j’ai un élève bénéficiant d’une AESH à 50% et les adultes et enfants de l’école sont souvent tapés, mordus par cet élève malgré la présence de L’AESH. Par le passé nous avons connu une grave situation de violence physique et insultes de la part d’un élève mais les parents ont toujours refusé de l’aide, jamais voulu de la psychologue scolaire, jamais voulu se faire suivre en dehors de l’école… ce de la GS au CM2 , des collègues ont été en arrêt , en souffrance.

Extrait 4

Actuellement je suis un élève maintenu en GS simplement parce qu’il n’y a pas de place en structure spécialisée ! Je ne fais que de la garderie le système scolaire ne correspond plus à ses besoins pour un son développement et son épanouissement !

Extrait 5

En maternelle les diagnostics sont souvent “en cours”, les dossiers MDPH non montés et pas ou peu de soins en exterieurs (CMP, hôpital de jours,…). Pas de place en IME ou ITEP avant les 6 ans. Les parents débutent souvent dans le parcours de diagnostic et soin, donc l’accueil à l’ecole est très difficile. On n’est pas formé pour accueillir des enfants avec de tels profils, on ne sait pas comment rendre l’école épanouissante pour eux, on ne sait pas comment adapter et protéger les autres élèves des classes avec des profils parfois différents (hurlements, coups, non respect des règles…) On se sent démunis.

Extrait 6

Des coups physiques, une très grande nuisance sonore pour la classe où il est impossible pour la PE et les autres élèves de continuer à travailler…. Moralement et physiquement épuisant, souffrance pour les élèves, la professeure, l’AESH et l’enfant autiste (pour qui l’école publique n’est pas du tout adapté ne serait-ce que par les bruits…)

Extrait 7

J’accueille 2 enfants dont les troubles sont sévères et donc extrêmement difficiles à gérer. C’est avec le soutien des collègues et des parents concernés que nous avons pu trouver une solution passagère qui rend la situation en classe vivable et que je peux exercer mon métier avec les 25 autres élèves. Ces 2 enfants ne sont accueillis qu’une heure car au-delà c’était intenable et ingérable mais quel est l’intérêt de les accueillir une heure ?
Dans leur cas l’inclusion n’a aucun sens car ils ont besoin d’un encadrement spécialisé. Leur présence en classe est une entrave pour les apprentissages des autres enfants.

Extrait 8

Il y a quelques années j accompagnais un élève qui chaque fois que je tournais la tête me plantait son crayon de papier bien taillé dans la main. Il n avait que 10 à 15 min d attention dans la journée. C était un enfant qui relevait d un Itep.

Extrait 9

L’équipe de circonscription ne vous apporte aucune aide : ce sont les parents qui décident et refusent souvent une scolarisation à temps partiel et un suivi spécialisé. Comme l’école est obligatoire les enseignants se débrouillent….ou démissionnent. L’inclusion actuelle c’est de la maltraitance pour les enfants porteurs de handicap mentaux : on les oblige à être scolarisé dans un milieu totalement inadapté.

Extrait 10

Depuis cette rentrée je suis confrontée à un élève avec des crises de violence. L’élève a tenté de se sauver plusieurs fois en escaladant les grilles de l’école. Cet élève a été violent avec moi: coups, morsures, griffures. Nous avons déjà fait plusieurs faits établissement. Cet élève, alors qu’il était assis à côté de moi, m’a lancé ses ciseaux au visage lorsque je lui ai demandé de sortir un livre. Le maitre G est arrivé dans la demi-heure, s’en est suivie une nouvelle crise. L’élève a lancé au sol tout ce qu’il se trouvait dans l’entrée de l’école (carton, tableau).

Extrait 11

Depuis la rentrée, un élève éruptif a quotidiennement mis en danger ses pairs, les adultes ainsi que lui-même : Il saute sur les canapés, se jette par terre, il monte sur les tables, il court, ouvre les portes et tente de se sauver, il donne de violents coups de pied dans les portes et dans les meubles, il hurle, il jette le matériel.
Il bouscule ses camarades, les insulte, les tape, ils ont des mouvements de crainte à son approche.
Il insulte les adultes, il m’a donné des coups de pied, il m’a tordu les doigts.
Cet élève est en grande détresse psychologique malgré toutes les aides mises en place.
Aucune blessure grave n’est heureusement à déplorer mais cette surveillance constante est épuisante et je suis très inquiète pour cet enfant et pour les autres.

Extrait 12

Depuis la rentrée, l’élève est très difficile à canaliser. Il n’a pas d’attention, il ne veut pas respecter les règles de la classe, il veut passer son temps à jouer ou à dessiner. Quand j’arrive à le mettre en activité il passe la séance à faire des bruits avec sa bouche pour nous déranger durant le travail ou à embêter son camarade.

Extrait 13

Au moment où j’allais lancer les activités, un élève à besoins éducatifs particuliers a sorti et brandi un couteau (qu’il avait pris à la cantine) dans ma direction en hurlant « je vais te tuer sale connard » et s’est précipité vers moi. J’ai attrapé une chaise à proximité pour me protéger et pour le pousser à sortir de la salle de classe car les enfants criaient et pleuraient. Une fois arrivés au bout du couloir, les enseignants sortis de leur salle et la directrice ont pris le relais. Je suis retourné dans la classe pour calmer les élèves.

Extrait 14

Dans ma classe de MS/GS, un élève autiste ne bénéficie que d’une AESH M au lieu d’un 100% comme demandé à la MDPH. Les moments où cet élève n’est pas accompagné sont de 7 h par semaine et le matin. Je suis dans l’incapacité de gérer ma classe dans un climat propice aux apprentissages et le caractère dangereux du comportement de cet élève, pour lui comme pour les autres m’empêche de travailler dans une atmosphère sereine et sécuritaire.
Je m’inquiète quant au bon fonctionnement quotidien de ma classe. Mon emploi du temps ne peut se dérouler comme prévu et je me sens dépassée nerveusement.
Je suis responsable de TOUS mes élèves, y compris, l’élève qui souffre d’un syndrome autistique manifeste.

Extrait 15 (témoignage parent)

J., est âgée de 6 ans, qui souffre d’un retard psychomoteur sévère, d’une suspicion d’autisme atypique (les examens sont en cours), différents troubles du comportement, d’hypotonie axiale et maxillaire, d’un retard de myéline, d’une atrophie cérébelleuse, de problèmes aux yeux, de problèmes ORL et respiratoires, de troubles de l’oralité, de légère hyperactivité, de troubles de la concentration et de l’équilibre, d’apnées du sommeil, d’une scoliose et est non verbale. Par ailleurs, elle n’est pas propre, porte des couches la nuit, et la journée, ne pouvant exprimer ses besoins, elle a régulièrement des accidents. 

L’ensemble de ces symptômes font que son âge de développement se situe actuellement entre 2 et 3 ans maximum. 

Dans le cadre de l’inclusion scolaire, elle va à l’école uniquement les lundis et vendredis le matin, les mardis et jeudis la journée, sous réserve qu’elle n’a pas de rendez-vous médicaux. Les autres temps sont consacrés aux suivis hebdomadaires (kinésithérapeute, orthophoniste, psychomotrice…) auxquels je dois me rendre avec mon véhicule personnel d’autant plus qu’ils sont distants les uns des autres de plusieurs dizaines de kilomètres. D’autres rendez-vous en CHU doivent également être pris en considération (neurologues, pédiatre, pédopsychiatre, Orl chirurgien, Orl auditif, médecin rééducateur, généticien, pneumologue, médecin du sommeil, orthodontiste et dentiste spécialisé) ainsi que d’autres examens nécessitant parfois des hospitalisations. 

L’an passé, j’avais repris une activité salariale mais au vu de toutes les exigences dues aux suivis de J., mon contrat n’avait pas été renouvelé.

En parallèle une demande de place en IME avait été faite et a été acceptée. Mais J. n’a, à ce jour, toujours pas de place. 


J. qui devra vraisemblablement entrer au C.P. à la rentrée prochaine puisqu’elle ne peut pas faire trois fois de suite la grande section de maternelle.

Je me demande donc comment elle va pouvoir évoluer en C.P. alors que les professeurs des écoles n’ont ni les formations ni le temps pour se consacrer à une enfant qui présente un grand nombre de pathologies, qui ne parle pas et qui n’a pas de développement cognitif suffisant qui lui permettrait d’apprendre les matières fondamentales enseignées à l’école primaire et qui doit doit en outre partager son AVS avec d’autres enfants alors qu’elle lui est attribuée à temps plein. J. ne peut se rendre à la cantine scolaire ni aux activités extra-scolaires puisque par manque de personnels qualifiés et à cause de son handicap, elle n’y est pas acceptée.

Extrait 16 (témoignage parent)

Lire le témoignage au format PDF en cliquant ici.

Extrait 17 (témoignage ATSEM)

Je suis ATSEM depuis plus de quarante ans. Je suis également membre élu CST/CHSCT au centre de gestion de la Moselle. Nous avons un enfant de cinq ans qui a des troubles du comportement sévères. Au moindre refus où non de la part des adultes, il se met dans un état d’agressivité intense. Il mord, il tape, il détruit le matériel, le mobilier. Son seul objectif est de nous demander de rentrer. Il est pris en charge par une AESH le lundi et le jeudi. Ce jour elle n’était pas présente. Nous avons donc expliqué qu’il devait rester à l’école mais que nous allons faire pleins de belles activités.  Ce refus a suffit pour le mettre dans un état de colère tél, que la situation a dégénérée de façon dramatique. L’enseignante a dû mettre les élèves dans le couloir afin de les protéger des jets de matériel. Moi je l’ai maintenu pour éviter le pire. Malheureusement dans sa colère il déploie une force ingérable et cela m’a valut une blessure à l’avant bras droit avec décollement du tendon. Je ne peux reprendre mon travail avant janvier. Je suis pour l’inclusion, mais actuellement nous nous voyons imposer des cas lourds qui empêchent le fonctionnement de toute une classe. Ce fût le cas ce matin là. Je voudrais dire ma tristesse face à ce que l’éducation Nationale fait de l’école. Je peux en témoigner après toutes ces années que j’ai donné avec un investissement sans faille. L’école publique vit un véritable assassinat. Pauvres enseignants, pauvres ATSEMS dont les témoignages de ce genre se multiplient quotidiennement. Pauvres AESH.

Extrait 18

Je suis zil et l’an passé j’ai été missionnée sur un mi-temps en petite section pour plusieurs mois.
31 petits dont 5 enfants en difficultés scolaires et comportementales et un enfant autiste sans AESH.
Le pauvre était vraiment en souffrance car dès le matin il était entouré par 30 petits schtroumpfs. Sa seule façon de s’exprimer était la violence: dès qu’il s’approchait d’un enfant il lui tirait les cheveux sans qu’on n’arrive à le faire lâcher, il les griffait, les tapait, les attrapait au niveau des yeux, leur lançait tous les objets qu’il trouvait….c’était ingérable. Même dans la cour il ciblait des enfants et leur courait après pour les blesser. Les gamins se sauvaient quand il s’approchait d’eux.
Seule solution que nous avons trouvée avec ma collègue: le suivre partout et faire barrage entre lui et les autres. C’était sportif!
Nous avons prévenu l’inspecteur qui nous a envoyé notre conseiller pédagogique. Il est venu quand ma collègue avait la classe (une T1) et lui a dit qu’il s’attendait à pire. Aucune aide n’a été fournie.
Nous avons passé notre année avec comme seul objectif de protéger les autres enfants.

Extrait 19

Par la présente, je souhaitais faire remonter une situation de prise en charge d’un élève relevant de l’IME  en classe d’UPE2A.
 
Classe de scolarisation : l’enfant vient d’être transféré dans une autre école le 21 janvier 2024. L’enfant était scolarisé de septembre 2023 au 21 janvier 2024 en classe UPE2A avec AESH à 100% les lundis et jeudis matins uniquement. Il était rattaché administrativement à la classe de CE2/CM1 mais ne suivait pas du tout les cours de cette classe. Nous avons préféré l’intégrer à la classe UPE2A car c’était une petite classe et les activités étaient plus adaptées. Non scolarisé le reste de la semaine. Pas de suivi extérieur. L’inclusion en classe normale est impossible, même avec AESH.
 
Niveau scolaire : GS mais pas d’autonomie dans les consignes.
 
Niveau de langage : quelques sons mais pas de mots ni de phrases. Gros problèmes de dictions et difficultés à le comprendre.
 
Informations complémentaires : Troubles du comportement : l’enfant  fait des bruits et gestes qui semblent incontrôlés. Il est parfois éruptif et peut devenir dangereux pour les autres et pour lui même lorsqu’il est contrarié ou qu’on lui met des limites ou des règles. (il a couru dans la classe avec une paire de ciseaux, a déjà tapé son AESH, etc.). La famille est seulement depuis 1 an en France et ne parle pas le français. Ils sont régulièrement transférés dans d’autres villes. Le suivi médical devrait être suivi par les assistantes sociales mais cela reste difficile d’avoir plus d’informations.
 
 Cette situation était très compliquée  et de faibles progrès durant la période de scolarisation ont été constatés. L’Aesh et moi-même ne sommes  pas formées pour répondre à ce handicap lourd .
 
En parallèle, les enfants allophones sont déjà eux-mêmes en souffrance de part leur décalage avec les élèves de leur âge aussi bien dans la pratique de la langue que par un parcours scolaire chaotique. En effet, la majorité des enfants accueillis n’ont pas atteints dans leur pays le niveau scolaire requis pour suivre normalement le cursus en France . La France ne leur laisse pas plus d’espoir car ils sont régulièrement transférés dans des écoles qui très souvent n’ont pas de dispositifs UPE2A . Et s’il s’avère qu’un dispositif existe dans l’école dans laquelle ils sont affectés , le nombre d’heures allouées sont souvent des miettes face l’immensité des besoins du terrain. 
 
Pour remettre en contexte l’accueil de l’enfant relevant de l’IME , les autres enfants allophones  qui étaient dans la même classe n’ont pas pu bénéficier à la hauteur de leur besoin pendant cette période de l’accueil de l’enfant handicapé des apprentissages de bases pour pouvoir survivre plus tard dans une classe normale. Ceux qui étaient les dernières roues du carrosse du système éducatif sont encore plus voués à souffrir dans ce système où l’inclusion  à tout va n’a plus aucun sens : ni pour l’enfant avec un handicap, ni pour les élèves allophones , ni pour les enfants nés en France car dans le contexte actuel , l’enfant handicapé dont il est fait mention se retrouvera après son transfert probablement dans une classe de Cm1 normale.
 
Nul besoin de faire un descriptif de l’aberration  dans laquelle on se trouve à l’heure actuelle .
 
Je déplore cette situation et constate les mêmes aberrations relatées par d’autres collègues enseignant dans des classes ordinaires .

Stages de préparation à la conférence

Pour préparer au mieux la conférence nationale du 17 novembre, la FNEC FP FO de Moselle a organisé 2 journées de stage :

  • le 7 novembre 2023 à Metz
  • le 9 novembre 2023 à Sarreguemines

Professeurs et AESH ont pu mettre en commun leurs témoignages, leurs expériences et une délégation a été désignée pour ce rendre à Paris le 17 novembre et porter au niveau national les constats du département.

Projet de Loi de Finances 2024 adopté sans débat au parlement à coup de 49-3, dans la nuit du 7 au 8 novembre

Dans le cadre d’une cure d’austérité – 16 milliards d’économies ! – imposée aux écoles, aux hôpitaux, aux collectivités territoriales, alors que nos services publics et les personnels sont étranglés par l’inflation, le gouvernement a inscrit l’Acte 2 de l’Ecole Inclusive dans son Projet de Loi de Finances 2024 adopté sans débat au parlement à coup de 49-3, dans la nuit du 7 au 8 novembre.

Lire le communiqué complet

Interventions dans les médias

Article du Républicain Lorrain

Article de Radio Mélodie

Lien de l’article : https://www.radiomelodie.com/a/18765-enseignants-et-aesh-denoncent-les-limites-de-linclusion-a-lecole

Interview sur Mosaik TV

Reportage du républicain Lorrain (janvier 2024) :

Retour sur la manifestation du 25/01